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Cellule 211 et Agora favoris des Goya 2010

Parmi les challengers, on compte El Baile de la Victoria (9 nominations) du confirmé Fernando Trueba, El Secreto de sus ojos (9 nominations) de l'Argentin Juan José Campanella, Gordos (8 nominations) du jeune réalisateur Daniel Sanchez Arévalo, El Consul de Sodoma (5 nominations) de Sigfried Moleon, Les Etreintes Brisées (5 nominations) de Pedro Almodovar et Yo, también (4 nominations) de Antonia Naharro et Alvaro Pastor.
La grande perdante de cette cérémonie est sans doute Isabel Coixet et son Mapa de los sonidos de Tokyo, qui n'est retenu que pour le prix du Meilleur son. On regrettera aussi l'absence de Petit Indi (C'est ici que je vis) de Marc Recha et d'Ander de Roberto Caston, qui faute de distribution en Espagne n'a pas pu être candidat. Une chose est sûre, les « petits films » ne sont pas mis en avant cette année et la surprise de La Soledad de 2008 ne pourra pas se répéter.
Le mode de sélection des films a toujours été sujet à caution. Pedro Almodovar a d'ailleurs, il y a quelques années, claqué la porte de l'Academia del Cine, l'instance organisatrice de la cérémonie des Goya présidée par Alex de la Iglesia. Ce sont les 1200 membres déclarés de cet organisme qui votent et sélectionnent les films. Selon des bruits de couloir rapportés par Gregorio Belinchón du journal El País, seuls 300 de ces membres votent réellement et les pressions et autres tractations d'arrière-cours sont nombreuses...
MEILLEUR FILM
Agora
Celda 211
El Baile de la Victoria
El Secreto de sus ojos
MEILLEUR REALISATEUR
Alejandro Amenábar, pour Agora
Juan José Campanella, pour El secreto de sus ojos
Daniel Monzón, pour Celda 211
Fernando Trueba, pour El baile de la victoria
MEILLEURE ACTRICE
Penélope Cruz, pour Los abrazos rotos
Lola Dueñas, pour Yo, también
Maribel Verdú, pour Tetro
Rachel Weisz, pour Agora
MEILLEUR ACTEUR
Ricardo Darín, pour El Secreto de sus ojos
Antonio de la Torre, pour Gordos
Jordi Mollá, pour El cónsul de Sodoma
Luis Tosar, pour Celda 211
MEILLEUR FILM EUROPEEN
Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon (Francia)
Déjame entrar, de Tomas Alfredson (Suecia)
La Classe, de Laurent Cantet (Francia)
Slumdog millionaire, de Danny Boyle (Reino Unido)
MEILLEUR FILM LATINO-AMERICAIN
Dawson Isla 10, de Miguel Littin (Chile)
Gigante, de Adrián Biniez (Uruguay)
El Secreto de sus ojos, de Juan José Campanella (Argentina)
La Teta asustada, de Claudia Llosa Bueno (Perú)
Thomas Tertois

Ce qui intéresse Isabel Coixet, bien plus que d’installer une tension dramatique, c’est de s’interroger, comme dans ses films antérieurs (Ma vie sans moi, La vie secrète des mots), sur la complexité d’un personnage féminin qui semble être une femme ordinaire mais porte en elle une blessure intérieure profonde. Ryu (Rinko Kikuchi)... Lire la suite


Connu il y a une douzaine d'années grâce à son second long-métrage, L'Arbre aux cerises, (le premier, Le Ciel monte, fut réalisé lorsque le réalisateur catalan avait 21 ans, en trois jours), Marc Recha a ensuite accru sa notoriété avec Pau et son frère, présenté au Festival de Cannes en 2001. Il poursuivra ensuite avec Les Mains vides... Lire la suite

On attendait le grand retour de Francis Ford Coppola. Après 20 ans sans tourner, c'est presque dans l'indifférence générale qu'est sorti L'homme sans âge (Youth without Youth) il y a deux ans, l'histoire d'un vieil homme qui rajeunit après avoir été frappé par la foudre. Coppola y testait une nouvelle manière de faire du cinéma.... Lire la suite

Comme l'évoque le titre, volontairement mis au pluriel, plusieurs histoires se mêlent et s'entremêlent avec fluidité. Dans cet entrelac, Pedro Almodovar se livre à une réflexion sur la création et la destruction, celle des oeuvres que l'on se doit d'achever, même la peur au ventre, même " à l'aveugle", comme le dit Mateo ( Lluis Homar ),... Lire la suite