Films
L'Orphelinat
Certes le scénario n'est pas très original, mais le réalisateur distille peu à peu des moments d'angoisses qui alternent avec des instants d'émotion. Dans cette quête de son fils, Laura verra ressurgir le passé en nous laissant en proie avec nos peurs d'enfant et d'adulte. Aidé par une bande son qui rythme agréablement le film, L'Orphelinat peut se classer dans les « bons » films de genre. Inspiré de films comme L'Echine du Diable de Guillermo del Toro ou encore du Locataire de Polanski, Juan Antonio Bayona maîtrise les règles du genre. Et c'est cela que nous pouvons lui reprocher. Le spectateur ne sera à aucun moment surpris par la tournure que prend le film, c'est une œuvre propre qui ne se laisse jamais déborder et qui n'outrepasse jamais les limites. Certes la performance des acteurs est honorable, mais cela manque parfois d'originalité. Nous espérons que pour son prochain film, ayant acquis un peu d'expérience, ce jeune réalisateur pourra nous offrir un film un peu plus hors du commun. Avenir prometteur. A suivre...

Faisant suite après Mimic à une première expérience hollywoodienne pour le moins frustrante, le réalisateur d'origine mexicaine Guillermo Del Toro s'est tourné vers l'Espagne (et notamment Pedro Almodóvar, producteur du film) pour son troisième long-métrage, un retour au film d'horreur poétique. S'inscrivant dans la veine de son premier... Lire la suite

Pourquoi un film de genre?C'est l'étendue des possibilités offertes par le script de L'Orphelinat qui m'a poussé à le réaliser. Un projet doit être attirant au-delà du genre auquel il appartient. Ceci étant dit, il est vrai aussi que le cinéma fantastique est une école formidable, qui permet notamment de manipuler l'espace et le temps... Lire la suite

Le cinéma fantastique et d'horreur espagnol s'affirme depuis quelques années comme le meilleur d'Europe. Les succès de films tels que L'orphelinat, Grand Prix au festival du film fantastique de Gérardmer, et le dernier Balagueró (co-réalisé avec Paco Plaza), [REC], le confirment amplement. Et pourtant, l'âge d'or se situe plutôt vers la... Lire la suite

Tout semblait joué d'avance lors de cette 22ème cérémonie des Goya récompensant le meilleur du cinéma espagnol. L'Orphelinat (à l'écran le 5 mars en France), fort de ses quatre millions d'entrées et du soutien de Guillermo del Toro (Le labyrinthe de Pan), était l'archi-favori de cette remise des prix. Des outsiders comme Las Trece rosas... Lire la suite

Depuis les succès de El Orfanato et REC, que l'on a pu découvrir cette année en France et dont la sortie en DVD est prévue pour la rentrée, le cinéma de genre espagnol a le vent en poupe. L'Espagne se destinerait-elle à devenir le leader européen du film d'horreur?Il semblerait bien que telle soit sa destinée. En effet, le film d'horreur... Lire la suite