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Espagnolas en Paris, c'est reparti !

Comme dans tous les films de Jaime Rosales (Las Horas del día, La Soledad) la forme relève d'une importance capitale. Le cinéaste s'impose à chaque fois une sorte de figure de style cinématographique, une grammaire spécifique, qui façonne de façon singulière ses réalisations. Tiro en la Cabeza est ainsi tourné en téléobjectif, les personnages sont éloignés et l'on ne distingue pas leurs propos. Un pari aussi risqué que celui de la polivision dans La Soledad.
La question du terrorisme semble devenir un fil conducteur du travail de Rosales. On se souvient de l'attentat dans un bus dont est victime Adela et son enfant dans La Soledad. Ce sujet du terrorisme, le réalisateur espère l'aborder d'une manière différente. « J'ai traité ce thème avec beaucoup de précaution, de respect et de sensibilité. J'ai essayé de faire un film éloigné de toute idéologie. Je ne sais pas comment va réagir le public, je suppose qu'il sera déconcerté dans un premier temps, mais que cette approche déclenchera une réflexion par la suite ». Une réflexion que Jaime Rosales et une partie de son équipe viendront partager avec le public d'Espagnolas en Paris, le lundi 29 septembre à 20h au cinéma Majestic Passy, lors de cette avant-première exceptionnelle, puisque six jours seulement après sa première diffusion au Festival de Saint-Sébastien.
Cette soirée débutera avec la projection de La Ruta Natural, un court-métrage d'Alex Pastor qui a obtenu en 2006 le prix international du meilleur court-métrage au festival de Sundance.
Thomas Tertois

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