Cette année encore le cinéma d’Amérique latine débarque dans la ville rose et prend possession des lieux partenaires pour le plus grand plaisir des amateurs et professionnels des cinémas venus d’ailleurs et dont on a tant besoin.

Un cinéma d’ailleurs qui résonne toujours en France au vu des sorties, des prix, des journées, des panoramas et des festivals les célébrant.

Mis à part les traditionnelles compétitions, la plateforme professionnelle, les découvertes et remises de prix qui sont, bien entendu, significatifs d’un festival aux échos internationaux et moteur dans l’accompagnement de cinémas en construction, nous citerons ici les points forts programmés qui donne à Cinélatino des étoiles supplémentaires.

Ainsi, en faisant le choix de vous rendre à Cinélatino, vous trouverez de quoi vivre une nuit entière au cinéma Le Cratère sous le signe du « voyage transatlantique : Queer et activisme au Brésil et en Amérique latine », du 24 au 25 mars. Le dimanche 26 mars, c’est un ciné-brunch mexicain qui vous attend dans la cour de la Cinémathèque. Ensuite, découvrir le panorama du cinéma colombien contemporain est un argument fort pour se laisser tenter. Un volet sur les Réalisatrices/Actrices vous permettra de lire de manière complémentaire le travail des femmes dans le cinéma latino. Aussi, le volet « Brésil, cinéma et politique » parcourra en toute liberté une nouvelle ère pour ce pays. La parenthèse « autre regard » dressera le portrait de Tatiana Huezo, réalisatrice mexico-salvadorienne.

Les associations s’expriment aussi par le 7^e Art et proposent leur panorama prolifique de films. Elles travaillent et s’expriment, on les distribue enfin, on les montre, on les célèbre à Toulouse.

Pour les plus jeunes, la programmation nous fait une fois de plus rêver non seulement pour les titres qu’elle nous a sélectionnés mais aussi pour la venue de la conteuse Mara de Patagonie.

Se rendre aux Rencontres de Toulouse c’est aussi se balader dans la ville en allant d’une expo à une autre. Cette année, vous bénéficierez du travail de César-Octavio Santa Cruz « Ritmos de la esclavitud ». Vous pourrez voir in situ l’artiste graffeur péruvien basé en France, Tremos, peindre une fresque dans le village du festival.

Une autre nouveauté, et pas des moindres, Cinélatino s’ouvre aux personnes sourdes et malentendantes en partenariat avec l’association « Sens dessus dessous ».

Du côté des rencontres littéraires, quatre rendez-vous sont proposés dont une rencontre avec l’équipe de la revue « Cinémas d’Aérique latine » le samedi 25 mars à la librairie Ombres blanches. Et la deuxième rencontre incontournable de cette année : L. Etchart parlera de son livre Tupamadre qui aborde l’Uruguay sous différentes formes et facettes (éditions Terrasses).

Les concerts, bals et initiations à des danses ne manqueront pas non plus de célébrer ensemble un rendez-vous précieux dans le sud de notre chère France.

Préparez votre programme ici et n’oubliez pas, lâchez prise et choisissez le plaisir ! : Cinelatino