45e édition du festival international du court métrage à Clermont-Ferrand

Le festival international du court métrage est de retour à Clermont-Ferrand pour sa 45e édition. Après avoir mis l’Espagne à l’honneur lors de sa précédente édition, le festival propose cette année un focus sur Taïwan.

Pour 2023, le festival revient en force après deux années de pandémie où l’organisation avait dû s’adapter. La première année en créant un festival 100% en ligne et la seconde en réduisant les événements festifs attenant au festival. Et désormais, le président Éric Roux le dit lui même « c’est bien un souffle d’enthousiasme que nous espérons tous. Une édition avec plus de séances, plus de vie et de fêtes offertes au public clermontois ».

Au total, ce sont donc 414 cinéastes et 70 pays représentés pour cette 45e édition de l’édition clermontoise. Parmi eux, l’Espagne répond bien entendu présente avec 10 courts métrages proposés au public et une petite dizaine de courts venus tout droit d'Amérique Latine (Chili, Colombie, Pérou et Mexique). Plusieurs d’entre eux se retrouvent en compétition dans les sélections Internationales, Nationales et la sélection Labo.

En compétition parmi la sélection internationale, on retrouve les courts espagnols suivants : Las visitantes d’Enrique Buleo, Las cuerdas de Estibaliz Urresola Solaguren et La entrega de Pedro Díaz. Pour L’Espagne et Cuba, Entre dos islas de Hideki Nakazaki. Côté Chili, Baile entretenido de Casandra Campos Ernst, pour la Colombie, Golem d’Andrés Jiménez Quintero, pour le Pérou, Takanakuy de Vokos et pour représenter le Mexique, Pitbull de Fabián León López.

En sélection nationale, c’est le court métrage franco-chilien de Diego Céspedes, Les créatures qui fondent au soleil et le franco-colombien Todo incluido de Duván Duque Vargas qui sont en compétition.

Côté Labo, on note la présence de la fiction expérimentale espagnole Le semeur d’étoiles de Lois Patiño ainsi que de deux documentaires expérimentaux : Le toucher fantôme de Pablo Cuturrufo (Chili) et La mécanique des fluides de Gala Hernández López (France-Espagne) sur les dérives virtuelles d’internet et les solitudes connectées.

A noter que parmi les cinq courts métrages de la sélection Polar, deux sont espagnols : Cerdita de Carlota Pereda et Democracia de Borja Cobeaga. Ces derniers avaient d’ailleurs été projetés l’an dernier. Cerdita dans la sélection ECAM composée d'œuvres postérieures d’ancien·nes élèves de l’école et Democracia lors de la soirée d’ouverture. Son réalisateur Borja Cobeaga était même présent en tant que membre du jury de la sélection internationale.

Rappelons que Cerdita est à l’origine un court métrage de 14 minutes réalisé en 2018 par Carlota Pereda. Après avoir reçu de nombreux prix pour celui-ci, la réalisatrice l’a adapté, en 2022, en long métrage (lire ici) qui s’est révélé être une vraie réussite.

Autre court métrage espagnol qui concourait en 2022 dans la sélection internationale, Harta, de Júlia de Paz Solvas. On le retrouve cette année dans la sélection Prix du public européen. Cette sélection présente des courts ayant chacun remporté le prix du public dans leur propre pays. Ils tournent dans 10 pays, au sein des festivals du réseau ESFAA (European Short Film Audience Awards), dont fait partie Clermont-Ferrand. A chaque fois, le public note les films (sauf celui de son propre pays).

Programmation hispanique complète :

ESPAGNE

Cerdita de Carlota Pereda (POLAR)

Cuerdas de Estibaliz Urresola Solaguren (I6)

Democracia de Borja Cobeaja (POLAR)

Entre dos islas de Hideki Nakazaki (+Cuba) (I10)

La entrega de Pedro Díaz (I13)

Harta de Júlia de Paz Solvas (EUR1)

La mécanique des fluides de Gala Hernández López (L4)

Le semeur d’étoiles de Lois Patiño (L5)

Les visiteuses d’Enrique Buleo (I4)

CHILI