Films
Medianeras
Martin cherche aussi l’âme sœur, celle qui l’aimera et l’aidera à sortir de sa solitude et de ses phobies. Il ne travaille pas et, afin de ne pas sombrer dans la déprime, il passe ses journées, voire ses nuits, scotché à son ordinateur. Lui aussi utilise les « tchats » et parvient à faire une rencontre qui ne le satisfait pas. Martin et Mariane sont voisins, ils se croisent dans la rue et fréquentent les mêmes lieux, mais jamais ne se prêtent attention. Pourtant le hasard n’est pas loin : Mariana jette son vieux fauteuil, que Martin récupère sur le trottoir…
A Buenos Aires, il existe une nouvelle tendance qui est d’ouvrir une fenêtre dans un mur aveugle que l’on appelle justement « medianeras ». Ces ouvertures sont censées apporter du soleil mais aussi un contact plus facile aux gens habitants des immeubles voisins. Mariana et Martin font leur ouverture dans le mur au même moment et l’on pense que cela les fera se rencontrer… ou pas !
La ville est à l’image de la vie des personnages : chaotique et contradictoire. Le climat du film est angoissant et les acteurs transmettent au spectateur cette angoisse essentiellement par leurs expressions ou plutôt par le manque d’expressions : pas de sourires, pas de sautes d’humeur, beaucoup de silences… Leurs échanges sociaux se limitent aux commerçants du quartier avec qui ils ne perdent pas de temps à discuter.
Après plusieurs tentatives, Mariana et Martin entrent en contact grâce à Internet, sans savoir qu’ils sont voisins, et leur conversation est interrompue par une coupure d’électricité. Malgré cette difficulté de communication, Mariana trouvera-t-elle son Wally parmi trois millions d’habitants ? Laissez-vous entraîner dans ce tango au rythme des « tchats », comme dans un conte des temps modernes.